lundi 27 février 2012

Polyglotte Afil




le professionnel de la traduction technique, scientifique et juridique


la production, la diffusion et la commercialisation d’œuvres de l’esprit, tout particulièrement dans le domaine cinématographique et audiovisuel

Une expertise unique en proposant
460 combinaisons de langues (langues officielles de l’UE)
plus les langues asiatiques, tous sujets confondus

Un label de confiance au service du développement des entreprises

Proposer au quotidien l'excellence à ses clients en sélectionnant toujours et encore les meilleurs traducteurs/réviseurs professionnels pour réaliser des traductions techniques, scientifiques ou juridiques dans des délais toujours plus courts : telle est notre mission !

Nous accompagnons ainsi depuis 25 ans les entreprises et organismes qui souhaitent développer leurs activités internationales, ou encore assurer leur croissance à l’étranger tout en ayant la garantie absolue d’être compris et reconnus par leurs clients et partenaires de par le monde entier.

Par ailleurs, pour donner une autre dimension à notre entreprise, nous nous sommes engagés depuis des années dans l’action humanitaire, de façon discrète mais opiniâtre, en nous appuyant sur l’expérience, les réseaux et l’éthique du Rotary International (entre autres).

Nous investissons tous les ans entre 3 et 5% de nos bénéfices pour financer des projets humanitaires, essentiellement en Asie, mais aussi en Afrique. Quelques exemples : financement d’une unité dentaire mobile en Uttar Pradesh/Inde, construction de deux retenues d’eau dans le désert du Thar/Nord ouest du Rajasthan en Inde, construction d’un internat et financement du matériel informatique pour une école dans le nord de la Thaïlande, améliorations d’un orphelinat en Indonésie, constructions d’adductions d’eau dans le Bénin (liste non exhaustive).

lundi 13 février 2012

Organisation du tournoi international

Le comble d'organiser un tournoi international, de tout gérer, coordonner et finalement ne pas être là le jour J, c'est ce qui va se passer avec moi pour le "South Asia Club Sevens Tournament". En effet, on organise ce tournoi en partenariat avec l'Ambassade Française et pour faire coller les dates et faire d'une Pierre deux coup, on organise ce tournoi le weekend du 10-11 mars pour le clôturer à l'ambassade avec la projection de France - Angleterre. Et mon VISA prend fin le 29 février...

Il a été question un temps d'essayer de repousser l'expiration de mon VISA mais l'ambassade ne peut rien faire et je n'ai ni la patience, ni le temps de m'enfoncer dans l'administration indienne qui est comme l'administration française mais avec l'accent indien, en plus long et avec la corruption en plus.

Donc voilà en ce moment on s'y file pour le tournoi, on a pour l'instant 3 équipes pakistanaises qui ont confirmé leur présences (qui restent cependant dépendantes des VISAS en sachant que le Pakistan et l'Inde sont en guerre froide depuis des décennies), une équipe Sri Lankaise (haut niveau assuré le rugby étant le sport national du pays), auxquelles on peut ajouter deux équipes des Hurricanes, une équipe française, une équipe de Barbarians, et 4 équipes indiennes dont peut être l'armée (niveau!!).

Pour rendre ce tournoi attractif malgré le fait que ce soit la première édition, on a mis en jeu un prix en cash pour les vainqueurs (environ 1500€), ça en motive plus d'un! 

Donc en ce moment, je coordonne tous les groupes de travaille et gère la relation avec l'ambassade. Il y a pas mal de travail d'autant qu'on dépend des réponses des uns et des autres pour avancer. 

La question des partenaires me taraude un peu, Arjun qui s'en charge dit qu'il ne peut rien faire tant qu'il n'a pas de confirmation absolue de présence des équipes étrangères (ce qui ne dépend pas de nous pour les VISAS), donc il ne veut pas s'engager dans quelque chose qu'il ne peut pas tenir, ce qui est totalement juste mais il ne reste qu'un mois pour réunir le tout... On a un budget majoré de 30 000€ pour le tournoi. Mais bon je reste optimiste et je lui fait confiance.

En Inde il faut éviter de paniquer, rien ne semble prêt jusqu'au dernier moment où tout se goupille bien comme par magie, c'est assez stressant mais l'adage '"Tout est bien qui finit bien" est de mise en principe donc j'espère que ce sera le cas.


De mon côté, je rentre en France le 29 février pour 3 mois visiblement et il va falloir que je mette ce temps à profit pour créer de nouveaux partenariat avec le bilan que je sortirai de ces 6 premiers mois qui est il me semble très positif, je vais essayé d'organisé des petits évènements pour faire parler de l'asso, et en même temps récolter des fonds. Donc préparez vous là as en France, je compte sur vous à mon retour pour vous mobiliser!

Vous pouvez aussi suivre le projet sur Facebook sur Pierre à l'édifice ou sur Twitter @PierrealEdifice. 

jeudi 2 février 2012

Présentation du stagiaire + KISS


Présentation


Bonjour à tous,

Je m’appelle Jean-Nicolas Dangelser (alias John ou Niku ici en Inde), j’ai 20 ans et je pratique le rugby depuis maintenant 5 ans. Initialement je suis en Inde pour trois mois et demi pour effectuer mon stage de 2e année de logistique humanitaire avec la PHD rural development foundation.

Je me suis retrouvé tout à fait par hasard dans une collocation à 10 min du stade où s’entraîne les Delhi Hurricanes. Ma colocataire m’a parlé de l’équipe et c’est comme ça qu’après trois jours en Inde j’ai rencontré Pierre et  intégré les Delhi Hurricanes.

C’est une incroyable rencontre, tout d’abord parce que je ne m’attendais pas du tout  à trouver du rugby en Inde, et surtout parce que j’ai découvert à travers Pierre, une approche de l’humanitaire d’une façon tout a fait nouvelle pour moi: à travers le sport.

C’est après quelques semaines de stage plutôt ennuyeux au travail puisqu’ils ne me donnaient rien à faire que j’ai officieusement intégrer l’association Pierre à l’édifice en tant que « stagiaire » comme aime tant le rappeler mon coach, boss et accessoirement ami, Pierre Bellemere.



KISS

Durant la All India Callaghan Cup 2012 à Bhubaneswar, nous avions une journée de repos après chaque match. Pierre en a profité pour nous faire visiter une école des plus incroyables, appelée KISS.

Kalinga Institute of Social Sciences (KISS) a été créée en 1993 par Achyuta Samanta dans le but d’éradiquer la pauvreté par l’éducation.

C’est avec 125 enfants pauvres des tribus environant Bhubaneswar que l’école démarre. Aujourd’hui, 19 ans après, l’école compte pas moins de 15 000 enfants. 

Non seulement ces enfants sont éduqués, mais ils sont également nourris, logés, blanchis. C’est un véritable village que l’on découvre lorsqu’on entre sur le campus.

Des cours sont dispensés du « kindergarden » (maternelle) au « postgraduation » (baccalauréat) qui débouche sur des dîplomes d’art, de commerce, de science, d’administration des affaires ou d’informatique.


À côté de leurs cours, un programme intitulé « earn when you learn » permet aux enfants de choisir un domaine dans lequel ils vont apprendre des compétences pratiques pour pouvoir gagner de l’argent pendant qu’ils étudient et après leurs études si ils ne trouvent pas tout de suite un travail.

KISS est également une référence dans les domaines culturel et sportif, puisque l’école rafle un bon nombre de récompenses lors de divers compétitions grâce à l’assiduité, à la discipline et à la motivation impressionnantes. Chaque enfant à le droit de choisir la discipline dans laquelle il veut évoluer, rien n’est forcé.


Et les résultats sont là ! KISS compte dans ses rangs quatre garçons qui évoluent en équipe nationale de rugby et trois filles qui évoluent dans l’équipe nationale de rugby féminin ! Sans oublier que leur équipe masculine de rugby de -14 a remporté le championnat mondial de 2007 à Londres !

En conclusion, KISS est une école où règne un parfait équilibre et une atmosphère de joie et de bonne humeur où les enfants ont conscience de la chance qu’ils ont d’être ici et d’avoir une chance de sortir du cercle vicieux de la pauvreté qu’on connu les générations les précédents. Cela semble les porter vers l’excellence, que ce soit au niveau cognitif ou sportif.


Vous pouvez aussi suivre le projet sur Facebook sur Pierre à l'édifice ou sur Twitter @PierrealEdifice. 

mercredi 1 février 2012

Callaghan Cup 2011 à Bhubaneswar

Tout d'abord excusez moi (encore une fois) de mon faible rendement au niveau article sur le blog, il se trouve que je suis pas mal occupé ces temps-ci et quand j'ai un peu de temps je ne l'utilise pas à écrire ici...

Donc la semaine dernière nous sommes allé avec l'équipe B des Hurricanes (les Bulls) jouer la compétition de seconde division indienne qui comme la première division et pour les même raison (grand pays et pas d'argent pour se déplacer régulièrement) se déroule sur une semaine. Cette fois-ci elle se déroule à Bhubaneswar où 2 ans auparavant l'équipe 1 des Hurricanes avait gagné sont accession à la première division en remportant la cette même compétition (un présage?).

Alors la fédération indienne est toujours exemplaire organisant cette compétition comptant pour l'année 2011 fin janvier... 2012, et comme pour la première division au lieux d'avoir 12 équipes engagées, seulement 8 ont pu se rendre sur les lieux de la compétition. Donc le tableau est très simple, ça va faire quart de finale, demi et finale, et les perdant des quart s'affronteront pour une consolante. En sachant que les 3 premières équipes accèdent à la 1ère division (les perdants des demi seront départagé au goal-average), on a une carte à jouer!

Mon équipe, elle est très jeune, bien qu'on ait pu se préparer à l'avance, je n'ai pu avoir 22 joueurs pour disputer la compétition que quelques heures avant le départ. Ce départ c'est fait dimanche à 5h30 du mat' en train pour les joueurs, pour moi, je suis parti lundi à 16h30 en avion, résultat on est arrivé en même temps...

Dans mon équipe, j'ai une majorité de jeunes joueurs, j'ai deux français, Vincent (une des cuisiniers dont j'ai du parler dans un précédent article) et Jean-Nicolas qui est là depuis 2-3 semaine qui est un jeune en stage dans l'humanitaire et qui en manque de travail s'est décidé de m'aider pour l'asso, et mon capitaine: Dave, un pilier Néo Zélandais de 40 piges qui est là depuis près de deux mois et qui aide pas mal le club et qui reste très expérimenté (donc précieux) par rapport au niveau indien.

Donc je vais faire vite pour éviter d'écrire un roman et surtout parce que je dois bientôt aller bosser (et oui ma bonne dame!).


Notre 1/4 de finale nous oppose à l'équipe locale de Bhubaneswar qui est un sacré client (ils ont quelques joueurs jouant en équipe d'Inde dans leur effectif) et ça s'avère sur le papier le seul match équilibré de ces quart, faute à pas de chance ou hasard arrangé? Je ne veux pas rentré dans la paranoïa. 

Premier match entre la police de Bombay contre une équipe de Calcutta Y.R.C.: 87-0, second match entre Chennaï et le Kerala: 43-0, troisième match l'équipe B des Jungle Crows contre Chattisgarh: 63-0... Vient notre tour, Bhubaneswar-Delhi Bulls.

Le samedi précédent le départ, on a fait une petite opposition conte l'équipe des Hurricanes 1 et on a vu la différence rapidement, les Bulls se sont pris une branlée face à cette équipe pas préparée du tout. Alors au départ de ce match j'étais je vous avouerai un peu soucieux mais les gars mon vite fait changer d'avis. Ils ont mis beaucoup d'investissement, d'enthousiasme et de volonté faisant globalement tous un bon match. A la mi-temps on mène 7-0, nos avants ont fait un super boulot mais nos arrières ont quelques difficultés à se passer la balle et à aller de l'avant. La seconde mi-temps est la même, très équilibrés globalement, mais je suppose que la motivation des locaux ainsi qu'un manque d’expérience de mon équipe a joué en notre défaveur et on a ainsi encaissé 2 essais pour un score final 10-7. c'est frustrant car les gars ont fait un bon match mais on a surement pas su gérer nos moment faible et nos moment fort.

On se retrouve donc en demi finale de la consolante (la Plate (en opposition avec la Cup pour les gagnant)) à devoir jouer contre l'équipe du Kerala. Mon équipe montant en puissance pendant toute la semaine, prenant des automatisme (notamment la charnière), on s'est bonifié avec l’expérience acquise au fur des match, on a donc gagné facilement le Kerala 47-0 et pour la finale de la Plate on rencontrait l'équipe de Y.R.C. toujours aussi débutante (ils ont le même niveau depuis des années!) qu'on a vaincu tout aussi facilement 54-0.

Après avoir eu ces résultats et avoir vu l'équipe de Bhubaneswar se faire étriller en demi contre la police de Bombay (futur vainqueur) et ne même pas accéder à la 1ère division, la frustration est d'autant plus grande. Mes gars ont fait globalement un super tournoi remportant facilement la Plate et progressant, faisant preuve d'abnégation et jouant tous ensemble sans star, je suis vraiment fier d'eux et ça me fait encore plus rager au vu du potentiel que l'on a. 

A côté de ce tournoi il y avait une formation 1er niveau de coaching par l'IRB, j'en ai profité pour envoyer plusieurs de mes joueurs mais aussi pour y "assister" car je l'avais passer lorsque j'étais à Bangalore mais je n'ai jamais reçu le justificatif et donc la preuve de cela!

Le vendredi était un jour de repos on en a profiter pour prendre un bus et toute l'équipe aller dans une ville sur la mer pour aller au temple pour les indiens et aller à la plage pour tous (pour la première fois j'ai apprécié la plage!). Ca a été l'occasion pour tous nos Shah Ruh Khan en puissance de nous faire un défilé. Les indiens sont friands des photos et ils posent tout le temps et sont franchement ridicules! Qui plus est ils était tous en mini slip et ça ajouté une pointe de sexy indéniable!


Ce tournoi m'a permis d'étrainer les T-Shirts que j'ai fait faire avec le logo de Pierre Fabre, celui des Delhi Hurricanes et celui de l'association, ça fait bizarre de voir le logo ailleur que sur un écran d'ordinateur, c'est quelque part émouvant, une sorte de marche a été franchi.

Pendant ce temps, on est en plein dans l'organisation du tournoi international pour mars où je ne serais hélas pas... J'ai pour l'instant 3 équipes Pakistanaises et 1 équipe Sri Lankaise qui viendraient, on compléterait avec des équipe indiennes, je pense que ce sera un bel évènement.


J'ai eu aussi deux rendez-vous avec le président de la fédération indienne de rugby suite au courrier envoyé... Il m'a dit qu'il l'avait beaucoup apprécié... J'étais à ce rdv avec Kuldeep et Arjun et on lui a clairement fait savoir qu'on voulait plus peser au niveau de ll'IRFU, être entendu, et on a aussi mis le doigt dans le sujet tabout de l'argent et du développement du rugby par la fédé, après nous avoir dit qu'il n'y avait pas d'argent et voyant notre insistance, il a finit par s'énervé, bref il sait qu'on est là!

A côté de cela, je rentre dans moins d'un mois et je vous avouerai que ça va me faire du bien, vivre à l'indienne sans arrêt, bosser sans trop de pauses, vivre seul, c'est bien, enrichissant, ça m'a fait évoluer sur le plan individuel, mais je sens qu'une certaine fatigue m'envahit et je pense avoir besoin d'une certaine coupure. Mais cela ne veux pas dire que je serais totalement inactif, car j'ai déjà des contacts pour faire des articles sur l'asso à mon retour, passer à Sud Radio, trouver des partenaires, créer des évènements pour récolter un peu (ou beaucoup) d'argent pour l'asso, et globalement faire parler des projets. Donc des vacances oui et non!

Vous pouvez aussi suivre le projet sur Facebook sur Pierre à l'édifice ou sur Twitter @PierrealEdifice.