dimanche 1 avril 2012

Holî par Jean-Nicolas


Holî - parfois appelée fête des couleurs ou Phâlgunotsava - est la fête hindoue de l'équinoxe de printemps. Elle trouve son origine dans la Vasantotsava, à la fois un sacre du printemps et célébration de la fertilité. Il est fêté dans toute l'Inde durant deux jours au cours de la pleine lune du mois de Phâlguna qui se situe en février-mars. La Holî est dédiée à Krishna dans le nord de l'Inde et à Kâma dans le sud.

La veille du 8 mars, nous nous sommes équipés pour Holî avec ma colocataire rugbywoman anglaise : Liz. Nous avons acheté tout ce qui était possible : pistolets à eau, couleurs à mélanger dans un liquide, poudre multicolore, spray aux teintes vives !


Avant le Jour-J, tous nos amis qui avaient déjà vécu un Holî nous ont prévenu qu’on s’en prendrait plein la face, et ce fut le cas !
Après une course endiablée dans un auto-rickshaw devenu véhicule de guerre duquel nous aspergions les personnes de vert et de rose, nous sommes arrivés à Maidan Garhi Village, bastion des Delhi Hurricanes !
20 minutes ponctuées de bombes à eau, de poudres rouge, jaune, verte,  de sceau d’eau violette, c’est le temps que nous avons mis pour rejoindre deux membres des Hurricanes !
Une halte chez les parents de Jagga pour manger, boire un (voire deux) whisky et prendre quelques photos, et nous voilà reparti pour trouver le reste de la bande.

Enfin, les voilà ! C’est avec des sceaux remplis de boue que nous sommes accueillis au « club house ».
Quelques bières, des échanges cordiaux de couleurs en pleine face, l’attente de quelques compères, la préparation de recharge pour les pistolets à eau, et le gang des Hurricanes est fin près pour sévir dans le village !
Pendant tout l’après-midi nous avons arpenté les rues bien connues de tous les joueurs, cherchant des enfants à terroriser, des amis (ou des inconnus) à arroser, allant dans la maison de plusieurs joueurs, prenant leur famille au dépourvu avec notre arsenal ! Autant vous dire que la journée ne fut pas triste, et que nous ne sommes pas restés propre très longtemps !
Sur le chemin du retour, j’ai appris une tradition indienne malgré moi, mon dos et mes jambes l’on bien senti ! La tradition veut que lorsqu’on arrose une femme, elle a le droit de répliquer à coup de bâton, je remercie mes collègues de m’avoir prévenu…après avoir reçu des coups! 
Un dernier tour chez un élu local, se peinturlurer officiellement le visage cette fois, avant de prendre le chemin du premier entraînement de l’équipe française pour le tournoi de promotion du rugby qui se tenait à peine deux jours plus tard.

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